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                                                                                                                                                          Semaine 9 - du 25 au 29 Mai

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          Bonjour

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Pour cette semaine, je vous avais demandé d'écouter un extrait de la Symphonie n° 1 de Gustav Mahler, dite Titan (1889), et de me faire part de vos réflexions, sous la forme d'un texte.

Vous deviez être attentifs aux deux premières

 minutes et demi du Troisième mouvement.

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Puis d'établir une comparaison en citant

un point commun et une différence entre

cet extrait et Boléro de Maurice Ravel

Gustav Mahler - Symphonie n°1
Mahler_Gustav_von_Székely.png

Les deux première minutes du Boléro et celles

du Troisième mouvement de la Symphonie n°1 de

Gustav Mahler sont très similaires : les deux compositeurs construisent un crescendo par ajouts successifs d'instruments.

       Dans ce nouvel extrait, on entend :

                                       Les timbales. Elles débutent seules et installent un rythme de Marche sur un tempo lent.

Puis le thème, emprunté à la chanson Frère jacques, est interprété par une succession d'instruments.

Maurice Ravel - Bolero

La contrebasse

Le basson

Les violoncelles

Le tuba

La clarinette

Les altos avec un petit hautbois dans les aigus

La flûte traversière

 

L'utilisation des instruments solistes qui jouent un thème les uns après les autres est un premier point commun que l'on pouvait entendre. Second point commun : on pouvait constater l'augmentation progressive de l'intensité sonore. L'ajout des instruments crée un crescendo. Le compositeur est aidé par le canon, dont le principe est aussi d'ajouter des instrumentistes ou des chanteurs les uns après les autres.

 

 

La différence la plus simple à entendre est l'utilisation de la diminution de l'intensité par Gustav mahler.

C'est le decrescendo, le contraire du crescendo.

De la même façon qu'ils sont entrés, l'un après l'autre, les instrumentistes cessent de jouer, petit à petit.

                                                                                                                                                      L'intensité diminue progressivement.

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Durant la totalité du Boléro, Maurice Ravel, lui, n'utilise jamais le decrescendo.

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Bien sûr, on pouvait trouver d'autres points communs, d'autres différences ...

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Pour la semaine prochaine, je vous demande d'écouter une fois encore cet extrait du Troisième mouvement de la Symphonie n°1 de Gustav Mahler, puis le début du Boléro de Maurice Ravel, en tenant compte de la correction, pour bien entendre leurs points communs et leurs différences.

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Education Musicale et Chant Choral

Collège Jean Moulin, Paris 14

année scolaire 2019-2020

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