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Manu Dibango merveilleux saxophoniste

est mort Mardi 24 Mars.

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C'était toujours un bonheur

de l'entendre jouer

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              "J'ai l'harmonie des Bach et des Haendel dans l'oreille avec les paroles camerounaises. C'est une richesse de pouvoir avoir au minimum deux possibilités. Dans la vie, je préfère être stéréo que mono".

Emmanuel N'Djoké Dibango est né le 12 décembre 1933 à Douala (Cameroun).

"Mon oncle paternel jouait de l'harmonium, ma mère dirigeait la chorale".

Le tout jeune homme part pour la France à 15 ans. Il découvre le saxophone lors d'une colonie de vacances, traîne dans le Saint-Germain-des-Près des années 50, et rate son baccalauréat. Son père, mécontent, lui coupe les vivres en 1956. Il part alors pour Bruxelles, où il court le cachet, jouant de la variété. "A mon époque, il fallait faire des cabarets, des bals, des cirques", racontait-il.

De retour en France, sans le sou, il devient le pianiste de Dick Rivers, puis chef d'orchestre pour Nino Ferrer.

En 1972, on lui demande de composer l'hymne de la Coupe d'Afrique des nations de football, qui doit se tenir au Cameroun. Sur la face B du 45-tours, il enregistre Soul Makossa, que des DJs new-yorkais vont réutiliser. Une autre vie commence.

En 1982, Soul Makossa est samplé par Michael Jackson dans son album Thriller ... sans son autorisation. Manu Dibango intente le premier d'une longue série de procès pour plagiat, qui se solde par un arrangement financier. Il devient ainsi une référence mondiale de la world music.

Education Musicale et Chant Choral

Collège Jean Moulin, Paris 14

année scolaire 2019-2020

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